| Extraits | 
| 1895/05/02 31
 |  | 5Il fait encore nuit noire lorsque nous marchons sur Marovoay; avec quelle impatience ! Enfin, nous allons donc combattre et rencontrer l'ennemi. Réveil à trois heures et demie, départ à quatre heures et demie. |  | 1895/05/03 35
 |  | 6Les curieux sont assez nombreux au bord du fleuve, où ils assistent au débarquement des boutres et aux ébats des caïmans, dont quelques-uns dépassent deux mètres de longueur. |  | 1895/05/08 38
 |  | 7Le premier chef de cette police française est un simple soldat de la légion étrangère, nommé Fouloneau, qui parle malgache et a habité cinq ans à Tananarive. À Marovoay, le général Metzinger décrète la formation d'une police. |  | 1895/05/19 46
 |  | 8Nous parcourons environ neuf kilomètres et nous établissons notre camp à peu de distance de la Betsiboka... Sur la berge du fleuve dorment de grands et nombreux caïmans. |  | 1895/05/20 47
 |  | 9À peu de distance de moi, étendus comme de paresseux lézards, dormaient de gros caïmans. Ils n'ont pas l'air agressif. Le bruit que j'ai fait en m'installant a troublé leur quiétude. Ils se levèrent sur les pattes de devant, explorèrent le terrain, puis reprirent leur place. |  | 1895/05/25 51
 |  | 10À six heures, nous recevons l'ordre de nous tenir prêts le lendemain à franchir le Kamoro, affluent de la Betsiboka et proche du confluent de ce fleuve et de l'Ikopa. |  | 1895/06/04 59
 |  | 11Les fièvres s'aggravent. Aujourd'hui est mort le soldat Mohamed ben Abekri, à la suite d'un accès pernicieux. Pauvre grand diable, il a bien souffert pendant deux jours. De ma tente entr'ouverte, j'apercevais ce malheureux se contorsionner à l'ambulance toute proche. |  | 1895/06/12 67
 |  | 12La petite mouche appelée moukafoui est particulièrement féroce. Elle est tenace entre toutes, pénètre partout et se laisse tuer sur la position conquise. |  | 1895/07/09 124
 |  | 13Cinquante lieues de France, à peine, nous séparent de Tananarive. Ving-cinq environ traversent encore une zone montagneuse et à peu près déserte; le reste est en Émyrne, province très cultivée, très peuplée, où sont concentrées presque toutes les ressources de l'île. |  | 1895/09/22 139
 |  | 14Etape de 18 kilomètres; le bataillon arrive, très fatigué, à une heure, près d'Ankazobe et établit son camp. |  | 1895/09/25 140
 |  | 15Nous partons à six heures trente derrière la 2e brigade. Nous campons à une heure à 20 kilomètres, près de Babay. L'espace est tellement restreint que nous sommes mêles aux animaux du convoi. Pays très accidenté, couvert de villages. |  | 1895/09/29 144
 |  | 16La 5ème compagnie, sous les ordres du capitaine Pradal, survient à son tour et prend position à droite de la 8ème; le lieutenant Bordeaux, à l'extrême droite, va balayer les bords de la Mamba, occupés par les Hovas. |  | 1896/05/21 201
 |  | 17Je passe le Mangoro en pirogue pour 30 centimes. Ce fleuve a cent mètres de large et quatre à cinq mètres de profondeur. On y voit des caïmans. |  |